LES VÉRITABLES GAINS DE LA TABLE FINALE WSOP APRÈS IMPÔTS

Environ 5M$ prennent la direction des coffres gouvernementaux

Après une année de halte pour cause de la pandémie, les WSOP étaient de retour cet automne en sol américain. Or, qui dit casino aux États-Unis parle aussi automatiquement d’impôts. En effet, si les gains de jeu ne sont pas imposables au Canada, il en est tout autrement chez nos voisins du sud, y compris pour les non-résidents.

Chaque année, le comptable américain Russ Fox étudie combien il reste véritablement dans les poches des finalistes de la table ultime WSOP une fois l’impôt ayant pris sa part de tarte. En 2019 notamment, un incroyable total de 12M$ retournait dans les différents coffres gouvernementaux. Qu’en a-t-il été cette année?

À noter que tous ces chiffres ne tiennent pas compte des possibles ententes de staking entre joueurs. Pour un guide de taxation du poker qui aborde le sujet, voir ce texte.

Koray Aldemir, un pro allemand qui réside en Autriche pour des raisons fiscales, a remporté le titre de champion du monde et les 8 millions de dollars l’accompagnant. Il ne se sera jamais autant félicité de prendre résidence en Autriche. En effet, grâce au traité fiscal entre les États-Unis et son pays de résidence, le fisc américain n’a retenu aucun montant. Mieux encore, les gains de jeu ne sont pas imposables en Autriche. Bref, ce dernier conservera chacun de ses dollars. C’est certainement mieux que le taux d’imposition de 46 % qu’il aurait dû payer s’il avait résidé en Allemagne, là où il est né.

George Holmes, 2e, est Américain. Son revenu imposable vient donc de grimper de 4.3M$ sur ses impôts 2021. Il pourra certes déduire ses pertes de jeu pour l’année, mais au total, il devra remettre environ 1.8M$ à l’IRS.

En troisième position se trouve Jack Oliver. Ce résident de Manchester au Royaume-Uni bénéficie à la fois de la convention fiscale entre les États-Unis et le Royaume-Uni (les gains de jeu sont exemptés de retenue à la source) et de la loi britannique sur les jeux d’argent : ses gains ne sont pas soumis à l’impôt au Royaume-Uni. Il peut conserver la totalité de ses 3 millions de dollars de gains.

Joshua Remitio est aussi Américain et subit un sort similaire à Holmes. Il paiera environ 1M$ en impôts et en conservera 1.3M$ dans ses poches.

Ozgur Secilmis, 5e, est résident d’Istanbul, en Turquie. Le pays dispose d’une entente avec les États-Unis lui permettant d’éviter la main du fisc américain. Or, le gouvernement turc ne lui fera pas cette même faveur. Ce dernier devra payer environ 700 000 $ sur son gain de 1.8M$ dans son pays de résidence.

Hye Park est un professionnel du New Jersey. En plus de l’impôt fédéral, il devra payer un fort impôt étatique. De plus, se considérant faire du poker son métier, il paiera son impôt comme travailleur indépendant. Il remettra plus de 650 000 $ sur son gain de 1.4M$. Avec un taux effectif de 46.45% d’impôt, il est celui qui remettra la plus grande part de son gain au fisc.

Alejandro Lococo de Buenos Aires en Argentine a gagné 1 225 000 $ avant impôts.  Les États-Unis et l’Argentine n’ayant pas conclu de convention fiscale. Du coup, 30 % de ses gains sont retenus au profit de l’IRS sans possibilité de récupérer cet impôt.  Il pourra bénéficier d’un crédit d’impôt sur sa déclaration d’impôt en Argentine pour l’impôt retenu au profit de l’IRS, ce qui ramènera l’impôt payé à l’Argentine à environ 5 % de ses gains (61 250 $). Au total, il paiera 428 750 $ d’impôt. Ses gains nets s’élèvent conséquemment à 796 250 $.

Jareth East, 8e, est Anglais comme Jack Oliver. Il profitera de la même situation favorable et conservera la totalité de ses 1.1M$.

Chase Bianchi ferme le bal avec 1M$ de gain. Américain, il paiera environ de 37.56% de cette somme à l’IRS.

Au total, c’est donc tout près de 5M$ qui prend la direction des coffres gouvernementaux, avec près de 75% vers ceux de l’IRS.

Il n’y avait pas de Canadien sur cette table finale. Or, comment un finaliste du pays aurait-il été traité?

Le Canada dispose d’un traité fiscal avec les États-Unis, mais comme les gains de jeu ne sont pas imposables ici, le gagnant canadien ne se sauverait pas pour autant de l’impôt à la source américain de 30%. L’impôt réel d’un Canadien est-il automatiquement de 30%? Pas tout à fait. En réalité, il s’agit du taux d’imposition maximal possible.

En effet, le traité fiscal entre les deux pays au Canadien de traiter ce gain de jeu de la même manière que le ferait un résident des États-Unis. En termes clairs, cela signifie que le Canadien peut déposer un rapport fiscal américain afin de déduire ses pertes de jeu éligibles à son gain. Il récupère du coup tout impôt payé en trop, pouvant aller jusqu’à récupérer la totalité de l’impôt prélevé. Le taux d’imposition d’un gagnant canadien aux États-Unis est donc variable et dépend de tous un chacun, allant de 0% à 30% (ou même plus, si l’État américain comme le New Jersey ou la Californie prennent aussi un pourcentage du gain).

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